Tout le monde a au moins une fois connu l’échec dans sa vie. Et lorsque cela arrive, généralement le plus difficile pour la majorité des gens, c’est de pouvoir se relever et de maintenir le cap vers l’avant. Entre le stress et l’anxiété, bonjour la démotivation et l’abandon. Alors comment rester motivé dans ce cas ? Découvrez dans cet article, toutes les astuces pour garder la motivation et rebondir après un échec.

Commencer par accepter et reconnaître l’échec

echec

La meilleure situation pour illustrer ceci est probablement celle de l’enfant qui apprend à faire ses premiers pas. En effet, connaissez-vous beaucoup d’enfants dans votre entourage qui, d’un seul coup, se sont mis sur leurs jambes puis ont commencé à marcher d’un pas ferme et sûr juste comme ça un de ces petits matins ? Bien évidemment que non ! Un enfant qui apprend à marcher passera au moins par une dizaine de chutes avant de pouvoir y arriver. Et il ne réussira à faire le tout premier pas, encore tremblant et hésitant que suite à sa persévérance et aux multiples encouragements de son entourage.

Rester motivé après l’échec et apprendre à le surmonter est réalité comme le processus qui vient d’être décrit. Autrement dit, cela signifie que vous devez apprendre à vivre l’échec juste comme une simple phase du processus d’apprentissage qui vous aidera à vous améliorer, plutôt que de le considérer (l’échec) comme une sanction définitive.

La reconnaissance de l’échec procède de son acception même. Vous ne rebondirez et ne tirerez profit d’un échec que pour autant que vous évitiez de vous mettre dans la posture de victime. En général, les gens n’ont pas la même réaction et la même attitude devant l’échec, celles-ci étant déterminées par des éléments extérieurs tels la situation, l’interlocuteur ou encore le domaine…

Vous devez pour ainsi dire, être capable d’observer la manière avec laquelle vous réagissez à l’échec, et ce, en vous posant un certain nombre de questions : êtes-vous du genre à crier, à vous agiter et/ou à vous énervez ? Êtes-vous du genre à vous plonger dans un dialogue interne négatif et/ou à vous intérioriser après un échec ? Comme l’explique Frédérique Genicot, les réponses à toutes ces questions vous aideront à adopter de nouvelles réactions et attitudes, plus efficaces, afin de garder la motivation et mieux gérer l’échec.

Considérer l’échec non pas comme une sanction définitive, mais plutôt comme un passage obligé pour avancer et grandir dans la vie

De manière globale, le système éducatif français a ceci de particulier qu’il ne laisse pas de place à l’erreur qui est durement sanctionnée. Malheureusement, il faut souligner que quête effrénée de la perfection est de nature à tétaniser bon nombre de personnes face à l’idée d’un éventuel échec. Ce qui en outre, réfrigère l’audace, la prise d’initiatives et le sens de la créativité. Plus inquiétant encore, l’on observe dans les milieux professionnels, que certains employés après un échec, se laissent totalement submerger par la honte et la dépression au point de perdre toute motivation dans le cadre du travail…

Sachez-le, l’échec n’est pas une sanction définitive au point où il devrait vous saper de toute volonté de vous relever et de poursuivre votre marche en avant. Entre le courage, la passion d’entreprendre et le développement d’un esprit d’initiative qu’il faut préserver pour maintenir la motivation, aujourd’hui il est d’autant plus urgent, notamment en milieu professionnel, d’apprendre à dédramatiser l’échec qui finalement, n’est qu’une étape de la vie comme toutes les autres situations vécues au quotidien.

L’échec n’est donc pas définitif et vous devez le relativiser en toutes circonstances. Plus qu’hier, cela est encore plus nécessaire aujourd’hui dans le cadre de l’entreprise par exemple, ou dans un monde qui évolue à pleine vitesse avec des exigences en termes de performance et de résultats toujours plus importantes. Dans un contexte pareil, il va de soi que la prise des risques est incontournables pour réussir, sauf qu’elle doit se faire en envisageant tout aussi l’éventualité des échecs qui ne devraient pas se hisser en barrière pour vous empêcher d’avancer dans la vie.

Si l’on prend en exemple la société anglo-saxonne, on constate irrémédiablement qu’il y prévaut une culture beaucoup plus simple en rapport avec l’appréhension de l’échec que ce n’est le cas en France. Dans le domaine professionnel, vous entendrez ainsi facilement les entrepreneurs parler d’une initiative ou d’un projet qui n’a pas marché, plutôt que de considérer la situation comme un échec. En fait l’idée générale ici, c’est qu’on estime que les gens apprennent de leurs erreurs, au lieu de les coller d’emblée un étiquetage négatif.

En France par contre, c’est tout le contraire qui prévaut, ce qui tend notamment à renforcer la perte de motivation chez les individus dans ce contexte après un échec. Il suffira simplement de demander à une personne de vous parler d’un échec vécu sur le personnel, que celle-ci se repliera totalement sur elle-même, juste par peur de se voir coller une étiquette de « looser ». Alors que l’individu est félicité et encouragé de manière systématique dans la culture anglo-saxonne, y compris même lorsqu’il s’est trompé, dans la culture française, on en est encore très loin.

Du coup, la stigmatisation de l’échec qui prévaut en France tend à expliquer cette crainte et constitue par ailleurs, un véritable frein ou paralysie à l’initiative, l’innovation et à la créativité tant chez les jeunes en milieu scolaire, que chez les adultes dans le monde professionnel et même dans la vie de couple. Heureusement que ces dernières années, on remarque qu’en France, la négation de l’échec cède de plus en plus la place à l’apprentissage du risque.

En effet, l’on ne peut puiser de la motivation dans l’échec que si et seulement si, celui-ci est utilisé comme un tremplin d’apprentissage et de perfectionnement pour arriver à ne plus tomber dans les mêmes erreurs ou travers. Et ceci vaut aussi bien pour les enfants que pour les adultes qui ont besoin de se motiver et d’être motivés après un échec. En acceptant cette idée de l’échec, il cessera d’être une sanction définitive pour devenir un instrument qui permet d’avancer et de grandir face aux multiples challenges du quotidien.

Eviter de croire que l’échec fait de vous un (e) raté (e)

Non, l’échec ne fait pas de vous un (e) raté (e) ! Certes celui-ci est la plupart du temps douloureux et difficile à encaisser du fait qu’il peut entraîner des doutes sur vos capacités. Il n’est pas rare que des gens perdent confiance en eux, et sentent complètement nuls après un échec, ce qui les empêche par la suite de s’armer moralement pour relever d’autres défis.

Au lieu de vous considérer comme un raté, voyez plutôt en l’échec, une preuve de ce que vous avez été capable de tenter quelque chose pour essayer d’atteindre vos objectifs. De la sorte, vous pourrez tirer quelque chose de positif de votre échec qui finalement montre que vous êtes en mouvement. Comme on a l’habitude de le dire en effet, « les seules personnes qui n’échouent jamais sont celles qui ne tentent rien ».

Etre plus indulgent envers soi-même, et se féliciter d’avoir tenté quelque chose, tels devraient être votre réaction face à l’échec plutôt que de vous morfondre sur vos erreurs.

Considérer l’échec comme une source d’amélioration

améliorer

La réussite et le succès n’arrivent jamais du premier coup ! Pour autant, ayez toujours à l’esprit que chaque échec vous rapproche toujours plus de votre but, et ce, parce qu’il vous permet de vous améliorer progressivement. Au lieu donc de vous décourager, appropriez-vous plutôt cette maxime de Samuel Beckett, à savoir « Essayer, rater, essayer encore, rater encore. Rater mieux ».

Au lieu de vous démotiver, faites de l’échec une occasion inédite d’apprendre sur vous, sur ce que vous espérez profondément, et sur la situation que vous traversez. A titre d’illustration, être à mesure de faire face aux échecs est un véritable test de motivation quand on s’engage dans un nouveau projet tel la création d’une entreprise. Et sur le long terme, cela révèle de même, votre capacité d’endurance, de persévérance et votre envie la plus profonde de voir votre projet se réaliser.

Positiver l’échec

Au-delà de la déception et du découragement, l’un des comportements que l’on observe souvent chez les personnes qui viennent de subir un échec, c’est le fait de se focaliser uniquement sur les points négatifs de la situation rencontrée.

C’est vrai, personne ne peut nier que l’échec procède davantage d’éléments négatifs, mais après, il n’y a pas que cela. L’échec prouve qu’en dépit de votre peur et de vos hésitations, vous avez été capable malgré tout de passer à l’action. C’est cet aspect que vous devez donc retenir et être fière de vous ! Ainsi, vous n’en serez que plus motivé par la suite.

L’échec n’est par ailleurs positif, que si vous en tirer les conclusions qui s’imposent, et qui vous aideront à mieux rebondir par la suite. Positiver l’échec permet d’améliorer la confiance en soi et de se doper moralement pour surmonter la difficulté avec plus d’efficacité. Dites-vous bien que avez le droit de prendre une orientation différente (plus pertinente) et même de mettre à l’épreuve votre motivation lorsque vous vous lancer dans un projet.

Finalement, l’échec doit marquer le début d’un nouveau chapitre dans votre vie, d’une nouvelle chose à faire, raison pour laquelle il ne devrait et ne doit pas vous empêcher de poursuivre vos rêves.

Fixez-vous de nouveaux objectifs

Comme cela a été dit précédemment, il faut absolument éviter de se laisser abattre par l’échec. C’est pourquoi il est important de se fixer un nouvel objectif juste après avoir subi une situation pareille. En vous focalisant ainsi sur un tout nouveau challenge, cela vous permettra de rester motivé. Au besoin, n’hésitez pas à tenir un journal dans lequel vous retracez et évaluer de temps en temps l’évolution des choses.

Engagez dans ce nouvel objectif, vous gagnerez de même à penser très souvent à vos précédents exploits et succès (rester focus sur le positif), plutôt que ce qui n’a pas marché. Cela vous rappellera combien vous savez ben faire les choses, ainsi vous aurez plus de motivation pour avancer malgré le faut pas. Entre l’échec et le succès, il n’existe qu’un seul petit pas, et tout dépendra de votre capacité à surmonter et à transformer les obstacles sur votre chemin.

Enfin, ne cessez jamais de croire en vous

L’homme tient fondamentalement les germes de la réussite en lui. L’échec n’est donc qu’une simple étape dans le processus de réalisation de ce dernier. Il doit s’en inspirer pour apprendre davantage sur lui et son environnement. Cela ne signifie guère que l’échec est forcément quelque chose à laquelle il faut nécessairement se préparer comme une éventuelle réponse à une tentative. Ce serait alors comme si vous alliez au combat, mais en ayant renoncé depuis longtemps à la victoire, une entreprise vaine autrement dit !

Au contraire, vous devez toujours croire en vous, peu importe les défis et la gravité de l’échec que vous pouvez essuyer dans votre entreprise. Savez-vous en effet, que les plus grandes « succes stories » se sont construites sur des échecs ?

Par exemple, avant de connaître la gloire dans les affaires, Henry Ford, connu aux quatre coins du monde entier pour son entreprise de voitures américaines a par 5 fois essuyer l’échec. Ayant toujours gardé sa motivation, il sera finalement récompensé par l’immense succès de la Ford Motor Company. La suite de l’histoire, vous la connaissez aujourd’hui !

JK Rowling, la célèbre auteure du film à succès Harry Potter est le prototype même de l’individu ayant connu les pires échecs et la misère au point d’avoir voulu se suicider à un moment donné. Mais, avec de la motivation et le désir inébranlable de sortir de cette situation, elle ne relâcha jamais, travaillant avec acharnement et détermination, et aujourd’hui, elle est tout simplement l’une des femmes les plus fortunées de la planète.

Conclusion

Très souvent, la plupart des personnes ne savent pas comment rester motivé après un échec. Vivement que vous puissiez trouver dans cet article, de quoi vous réarmer moralement afin de ne pas céder au désespoir et à l’abandon face à cette situation douloureuse qui du reste, n’est pas irréversible.