Trouver le meilleur placement bancaire peut être fastidieux, surtout lorsque les classements ne sont jamais les mêmes d’un site à un autre ! Voici donc un récapitulatif qui vous aidera certainement à vous décider et à vous faire une idée plus claire.

Bourse ou immobilier : quel est le meilleur placement ?

Il est primordial pour vous de connaitre l’essentiel des standards en vigueur pour constituer un patrimoine ou une épargne avant de pouvoir faire votre choix entre un placement immobilier ou en bourse. Il existe en effet des critères bien définis tels que : votre situation fiscale et matrimoniale, votre potentiel d’épargne, vos projets à longs, moyens ou courts termes et votre capacité à prendre des risques.

En conséquence, compte tenu de ces paramètres, il est conseillé, avant de faire votre choix, de considérer les avantages et les inconvénients de chaque option, bien que la différence entre les deux tienne à peu de choses. Cela étant, la résidence principale qui représente la base même d’un patrimoine ne doit pas entrer en ligne de compte.

Plus de 57 % des familles françaises possédant une résidence principale partagent ce point de vue. Plus de 40 % d’entre elles ont contracté un emprunt pour pouvoir l’acquérir. Ceci étant posé, que peut-on attendre d’un investissement dans l’immobilier locatif ?

Les inconvénients et avantages de l’immobilier locatif

L’atout principal de l’immobilier locatif, c’est de pouvoir bénéficier de l’effet de levier qui consiste à s’endetter avec pour objectif de capitaliser. Il n’existe pas pour l’heure d’actif financier pouvant rivaliser avec.

En matière d’immobilier locatif, l’astuce consiste à acheter un bien en vue de le louer. Grâce aux revenus que vous percevrez, vous allez rembourser votre dette initiale. Il ne faut toutefois pas tirer des plans sur la comète. Il y a un énorme écart entre la rentabilité brute et la rentabilité nette. Pour en avoir une idée plus précise, il vous faut intégrer deux paramètres essentiels : le taux de fiscalité appliqué sur le bien en soi et sur les revenus de votre ménage.

Mettez-vous en tête que tout le remue-ménage autour de la fiscalité locale et la remise en question de la taxe d’habitation pourrait à terme aboutir à une augmentation des charges devant être supportées par les propriétaires, ce qui fausserait tous les calculs prévisionnels de rentabilité.

Vous ne devez pas sous-estimer les coûts induits inhérents à la location. Vu qu’une part conséquente de votre patrimoine est concentrée sur ce bien. Les scénarios de vacance locative ainsi que les éventuels conflits locatifs sont également à intégrer dans vos prévisions.

Grâce à l’immobilier locatif vous pouvez également bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu en recourant au dispositif Pinel favorisant l’investissement sur le neuf. Plus votre IR est élevé, plus conséquentes seront vos réductions d’impôt. La seule condition à cela est un engagement de votre part à louer le bien pendant pour une durée de 9 à 12 ans.

Il faut faire très attention au choix de l’emplacement et au genre de bien que vous convoitez. Répond-il véritablement à une demande locative ? Un investissement dans l’immobilier présuppose un engagement pour une longue durée et par conséquent une perspective à long terme. Aussi faut-il réfléchir à deux fois avant de s’engager, car les frais de transaction concernant un achat immobilier en France sont exorbitants.

Les plus de la Bourse

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En Bourse, il est inutile d’envisager d’avoir recours à un prêt pour investir. À moins d’échafauder un savant montage financier, il n’existe aucun moyen pour investir dans l’achat d’actions d’entreprises cotées.

Certes, vous pouvez recourir au (SRD) — service de règlement différé —  pour 100 titres éligibles si vous voulez faire des placements en Bourse, mais c’est plus une facilité de caisse qu’un prêt pour le financement d’achat d’actions.

La Bourse présente trois côtés très positifs : elle vous fait participer au financement de l’économie — même lorsque vous achetez des actions sur le marché secondaire —, elle vous permet d’envisager des plus-values et vous octroie un revenu lors du versement des dividendes.

Le grand avantage des actions réside dans le fait qu’elle offre une grande liquidité. Vous êtes sûr de trouver preneur le jour où vous décidez de vendre vos actions. Côté aléas : la volatilité boursière qui génère des variations brusques de patrimoine. 2017 a connu une volatilité boursière exceptionnellement basse, mais cela ne saurait durer.

Il existe cependant une solution pour diminuer ce risque : diversifier votre portefeuille par le biais d’une détention d’actions provenant de divers secteurs économiques.

La pierre-papier : le juste équilibre ?

L’immobilier et la Bourse ont tous deux des avantages et des inconvénients. L’immobilier offre l’avantage de l’effet de levier, mais se présente comme un investissement à gros risques, vu qu’il oblige à engager une part très importante du patrimoine. De l’autre côté, vous avez la Bourse avec sa grande liquidité, mais aussi sa volatilité élevée. Et si la solution était de prendre le meilleur de chaque option et d’en faire un amalgame ?

Il vous faut pour cela étudier les genres de pierre-papier existants c’est-à-dire les SCPI — société de placement civil immobilier — et les foncières cotées.

En investissant dans une SCPI, vous n’êtes pas matériellement propriétaire d’un bien immobilier. En revanche vous devenez détenteur d’un titre financier au sein d’une société propriétaire d’un portefeuille immobilier. Vous ne prenez alors qu’un risque minime puisqu’il sera réparti sur une multitude d’actifs.

Les rendements de l’ordre de 4 à 7 % sont très attractifs, mais les frais d’entrée dans une SCPI peuvent atteindre 10 %, ce qui exclut de fait un retour sur investissement rapide.

L’une des caractéristiques des SCPI est de présenter une faible liquidité. Ce qui vous oblige donc à la patience. En effet, si à la Bourse d’actions, la revente des parts est monnaie courante, ce n’est pas le cas au niveau d’une SCPI où votre marge de manœuvre pour revendre les vôtres dans un court délai est très restreinte.

L’option SCPI s’adresse à ceux qui envisagent de se constituer un patrimoine à crédit, car ils peuvent contracter un emprunt pour financer l’achat de parts de SCPI. Mais avant de se décider à le faire, ils ont intérêt à bien assimiler la politique d’investissement de la SCPI où ils comptent acheter des parts et de s’informer sur le genre d’actifs garnissant son portefeuille.

Avec les foncières cotées, vous avez le juste milieu entre la Bourse et l’immobilier. Elles vous permettent de devenir actionnaire d’une société d’investissement immobilier cotée (SIIC), exemptée d’impôt sur les sociétés. En contrepartie de cette faveur, la SIIC a l’obligation de distribuer la majeure partie de ses résultats et de ses plus-values sous forme de dividendes. Un petit bémol toutefois : il n’est pas possible de loger les titres des SIIC dans un plan d’épargne en actions (PEA).

Avec les foncières cotées, vos actifs dont la gestion est confiée à des professionnels évoluent en fonction de l’état de santé de l’immobilier et bénéficient en même temps de la liquidité de la Bourse.

Le PEA : Un placement financier de choix

Le PEA fonctionne à la manière d’un compte-titres qui vous donne accès à des avantages fiscaux très intéressants en contrepartie d’un investissement sur des titres cotés ayant leur siège social en France ou dans l’Union Européenne. Les différentes crises boursières de ces dernières années ont quelque peu plombé son élan, mais la reprise des marchés européens a incité les Français à y revenir. En effet, si vous avez pour objectif un placement à long terme, les conditions fiscales du PEA sont extrêmement avantageuses. C’est sans aucun doute l’un des meilleurs placements financiers existant en 2018.

Les bonnes raisons d’investir dans un parking

Un moment on ne peut plus opportun

Défense de l’environnement oblige, la tendance est à la réduction de l’utilisation des automobiles en centre-ville. On constate pourtant une pénurie patente de parkings dans les grandes villes.

Cette situation entraine un accroissement de la demande en parkings et par ricochet une augmentation des prix de location et d’acquisition. Investir dans un parking reste toutefois une option intéressante à condition de trouver un emplacement adéquat à un prix raisonnable. D’après certaines études, la rentabilité d’un tel investissement est jugée satisfaisante une fois dépassé le seuil des 5 % net d’impôt.

Or une rentabilité de 6 à 7 % sinon plus est du domaine du possible. C’est bien mieux que les 4 % net que l’on grappille dans l’immobilier. C’est tout à fait logique, car les loyers sont intéressants, les prix d’achat modérés et les charges de copropriété dérisoires sans compter l’inexistence de travaux de réparation à faire entre deux locations.

Dans ce contexte favorable, au cas où l’on aurait besoin de trésorerie, on peut revendre un parking en un rien de temps. Par ailleurs si vous avez l’intention d’acheter un parking, informez-vous sur une éventuelle possibilité de boxage dans la perspective d’une plus-value à la revente.

Quant aux prix, ils varient selon la localité. Dans la proche banlieue parisienne, Courbevoie ou Bois-Colombes, il faut compter entre 10 000 et 15 000 € pour un emplacement de parking alors que les prix sont souvent supérieurs à 20 000 € à Paris intra-muros. À titre d’exemple, ils sont de l’ordre de 35 000 € dans le 9ème.

Un box en banlieue parisienne se négocie entre 15 000 et 25 000 €. Il faut compter environ 30 000 € à Neuilly-sur-Seine. Dans certaines grandes villes de province, on peut trouver des opportunités d’achat de 3 ou 4 places de parking à moins de 40 000 €.

Un régime locatif flexible

Si la place de parking est indépendante du logement principal du locataire, il faut tout simplement signer un bail conforme aux dispositions du Code civil. En ce qui concerne le loyer, la révision de ce dernier, la durée et les modalités de fin de bail, ils sont fixés librement. Même s’il n’est pas obligatoire de coucher un bail pour parking sur papier, il vaut toujours mieux en signer un, afin de définir les droits de chacun.

Il est à noter que la procédure d’expulsion est plus aisée et plus rapide en cas de non-paiement du loyer.

Quelques conseils utiles

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Dans l’optique d’un achat pérenne et rentable, mieux vaut éviter d’acquérir des places de stationnement avoisinant de nouvelles constructions ou situées à proximité de parkings publics.

Dans vos prévisions, comptez des frais d’achat à peu près équivalents à 13 % du prix de vente. En effet, compte tenu des prix d’achat plus faibles, les frais fixes sont, toute proportion gardée, plus élevés que pour une maison ou un appartement. Il faut également prévoir la taxe foncière et une participation aux charges si l’emplacement est rattaché à une copropriété.

Pour éviter une répétition trop fréquente des signatures de contrats de location, il serait judicieux de signer avec votre locataire des contrats d’un an minimum.

En dernier lieu, vérifiez s’il vous est possible d’acheter un parking même si vous n’êtes pas propriétaire d’un appartement de l’immeuble. En effet, il se peut qu’il existe dans le règlement de copropriété une clause stipulant un droit de préemption pour les copropriétaires.

L’incontournable placement financier : le livret A

Le Livret A est lié à l’Histoire. De nos jours, toutes les banques le délivrent. Actuellement, sa vocation première est d’aider au financement de la conception des logements sociaux. Son taux de rémunération est déterminé en fonction des taux interbancaires et de l’inflation. Comme son mode de calcul peut être à tout moment révisé par le gouvernement, le Livret A ne représente jamais qu’une option d’épargne pour le court terme.

C’est un placement financier peu rémunérateur, mais comme il ne présente aucun risque, le bon sens des Français leur conseille d’épargner sur leur Livret A plutôt que de laisser leur argent dormir sur un compte courant qui ne le fructifiera jamais. En résumé, le livret A est un placement sécuritaire et incontournable, mais il ne figure pas parmi les meilleurs placements financiers en 2018 du fait de la faiblesse de son taux rémunérateur.

Une solution en développement : Les livrets d’épargne bancaires

Le livret d’épargne a connu un rapide développement ces dernières années, surtout depuis que des acteurs comme ING, B for Bank, ou encore Money Bank qui se sont spécialisés sur ce marché sont apparus. Ce livret offre une rémunération particulière avec la plupart du temps, un bonus à l’entrée, sous la forme d’un taux incitateur pour une période donnée et sur un montant limité.

Comme ce livret est soumis à l’impôt sur les plus-values, la rémunération de long terme de ces livrets d’épargne qui dépasse rarement 1 % est moindre que l’inflation. C’est pour cette raison que les livrets d’épargne bancaire ne sont pas trop intéressants en 2018 même si occasionnellement, une offre commerciale booste la rémunération jusqu’à 3 % et les rend ainsi attractifs pour les contribuables non imposables.

L’assurance-vie, le meilleur placement financier ?

Désignée comme le « placement préféré des Français », l’assurance-vie représente le principal support de l’épargne en France. Elle se présente comme une enveloppe fiscale permettant à chacun de souscrire aux supports financiers qui correspondent à ses objectifs et son appétit pour le risque. C’est la raison pour laquelle il est considéré comme un élément patrimonial essentiel.

On peut l’utiliser aussi bien pour se constituer une solide épargne à court terme que pour échafauder des stratégies financières à hauts risques, l’assurance-vie est la clef de voûte de la gestion d’un patrimoine financier. Même si aujourd’hui, les fonds en Euros ne sont pas aussi rentables qu’auparavant, l’assurance-vie a de beaux jours devant elle.

Même si cette liste des quelques meilleurs placements bancaire n’est pas exhaustive, elle vous aura au moins exposé les avantages et les quelques inconvénients qui peuvent exister pour telle ou telle méthode de placement. Vous aurez désormais l’esprit plus clair concernant vos économies !