Il est très avantageux d’avoir un site web et selon l’activité que vous voulez y mener et le but dans lequel vous l’avez créé, ce site peut devenir votre palme d’or. Néanmoins, lorsque l’on parle de rentabilisation, l’idée des publicités se pose. Pourquoi mettre des pubs sur son site n’est plus intéressant et va même jusqu’à faire fuir vos lecteurs ? Découvrez les dessous des publicités sur Internet.

Mettre des pubs sur son site : intégrer le marché publicitaire numérique

La baisse des coûts publicitaires pousse les établissements de publicité numérique à dérouler plus de pubs afin de combler leurs revenus. L’automatisation des achats en ligne d’espaces publicitaires a également élevé la fenêtre disponible pour les pubs au préalable sur les sites. Chaque site web est alors vu par l’internaute comme un espace encombré de publicités. Cela l’empêche de travailler librement et va même jusqu’à l’agacer.

Aujourd’hui, il y a mille raisons qui n’encouragent plus cette pratique publicitaire. Mettre des publicités sur son site de nos jours peut s’avérer très risqué pour votre site.

Les publicités les plus agressives pour l’internaute sont celles en vidéo. Ces formats de pubs représentent un pourcentage élevé de 23 % sur toutes les publicités que l’on peut trouver sur le net. Il s’agit généralement des « pre-roll » (des spots à contenu vidéo) et des « autoplays » (vidéo dont l’audio se met à jouer automatiquement). Tous ces empêchements numériques créent un rejet extrême chez les internautes.

Mettre des pubs sur son site, un vain projet

Le but de la pose de publicité sur les sites internet est d’atteindre et de sensibiliser les internautes. On peut bien se demander à quoi cela sert encore si ces pubs sont bloquées. En effet, la révolution des « ad-blockers » aujourd’hui donnent plus le choix à l’internaute. Il peut bloquer à volonté les pubs qui sont intégrées à une page web. A vrai dire, les enquêtes de l’IAB (Interactive Advertising Bureau) notifient que le pourcentage de Français se servant de « ad-blockers » atteint 30 %. Quant aux enquêtes d’Opinion Way pour Mozoo, 26% des français optent pour les bloqueurs de publicité.

Il va de soi que 8 Français sur 10 détestent aujourd’hui les pubs sur les sites web. L’autre facteur qui encourage les internautes à user des « ad-blockers » est la forte présence de publicités frauduleuses sur le net. Il y en a de bonnes mais les mauvaises font plus de dégâts et encouragent la réticence des internautes. En parlant de fraude publicitaire : en 2015, Google a supprimé plus de 700 millions de fausses publicités. Elles sont constituées de virus, de phishing, de mensonges, etc.

Les pubs sur un site, l’embarras

Tous les dommages qui vont de pair avec les pubs de nos jours n’ont pas seulement encouragé l’usage des « ad-blockers ». Cela a également poussé des sociétés de publicité numérique à repenser la pub.

De plus, nombre d’internautes pensent fortement que toutes ces publicités ne respectent pas leur vie privée. Conséquence, ils optent volontiers pour bloquer toute publicité sur l’internet. Les publicités (audio et vidéo) rendent les pages web bien lourdes et consomment tout le capital de connexion du lecteur. La navigation devient presque impossible pour l’internaute : soit son navigateur se plante, soit avec une connexion étant déjà de mauvaise qualité, il est contraint de se déconnecter.

Toutes ces publicités qui pullulent sur le net déconcentrent et rendent très difficile la lecture. D’abord par leur intrusion, ces pubs saturent la navigation et font perdre le fil au lecteur d’un billet de blog. Ensuite par le texte qui bouge subitement laissant afficher une publicité, la vue du lecteur est ainsi encombrée.

Le bloqueur de pub le plus utilisé est Adblock Plus. Il est utilisable sur ordinateur. Il faut également savoir que des études ont montré que ces pubs débordent plus sur les ordinateurs que sur les mobiles.

Tous veulent un internet sans pubs !

Des études d’eBuzzing ont estimé qu’un internet sans publicité est possible. Car tous les internautes pestent contre la ruée des pubs sur le net. Il faudrait disposer d’un montant de 170 euros / an pour pouvoir créer ce monde numérique sans publicité.

Mettre des pubs sur son site : une erreur répandue

Le piège des revenus complémentaires continue de rattraper beaucoup. Ce piège consiste à mettre sur son site des publicités à des fins lucratives. Plusieurs sociétés détiennent les droits pour afficher des espaces publicitaires sur certains sites avec l’accord de leurs créateurs. Maintes régies publicitaires offrent ces espaces de pubs. Parmi elles, Allotraffic, Google Adsense, PromoBenef, ClickManager, Comclick, et autres.

Allotraffic est une régie qui n’exige pas une validation préalable. Il vous rémunère au clic, soit 0,07 euros par clic. Google Adsense est la régie publicitaire la plus connue actuellement. Avec cette régie, la validation de votre compte est indispensable. Elle rémunère aussi et l’inscription y est gratuite. PromoBenef est aussi une régie publicitaire en ligne qui offre une rémunération variée. Comclick nécessite un nom de domaine et offre aussi une rémunération.

Les publicités sur Internet sont elles mortes …

Les nouvelles technologies font  apparaitre des  pubs sous des formes diverses : un lien hypertexte (en HTML), animation Flash, animation JavaScript, vidéo ou image. Les sites internet actuels utilisent activement ces technologies et ne semble pas s’arrêter de sitôt. Avec ce que nous venons d’analyser, vous vous posez certainement une question bien cruciale : à quelle fin postez des publicités sur mon site ?

Diffuser des pubs sur votre site web peut aussi vous rapporter de l’argent. Avec le temps, le gain peut augmenter au fur et à mesure que le nombre des visiteurs de votre site s’élève.

Toutes ces régies rémunèrent certes, mais il faut savoir que les revenus que rapportent les pubs sur votre site ne vous ramène pas plus qu’ils vous nuisent. En effet, il ne suffit pas de quelques milliers de visiteurs pour avoir un gain important mais bien plus. Or, mettre des pubs sur son site rend ce dernier impraticable à la longue.