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Créer son entreprise

Les étapes de la création d’entreprise pour réussir

By septembre 21st, 2017No Comments16 min de lecture

Les étapes de la création d’entreprise sont un projet de longue durée à ne pas négliger. Après avoir trouvé un concept de démarrage d’activité, l’entrepreneur s’assure que le secteur ciblé répond à ses attentes. Il y a certains points et des phases à franchir avant de pouvoir officiellement démarrer l’activité. Ces phases sont  surmontables, mais connaître les bonnes méthodes peut simplifier la création d’entreprise.

L’étude de marché

Pour tous types de projets, le chemin obligé pour monter un projet est l’étude de marché. Elle permet d’identifier les issus et d’assimiler les caractéristiques du secteur pour choisir les bonnes dispositions. C’est un élément qui minimise les dangers de l’entrepreneuriat. Une réponse devra être apportée, aux principales questions suivantes :

Le secteur et la réglementation

  • Quelle est la norme appropriée à cette branche d’activités ? Y a-t-il des mesures fiscales particulières ?
  • Quel est l’état de santé du secteur et quelles sont ses visions d’avenir ?
  • Quelles sont les nouveautés dans cette branche ?
  • Le marché est-il constant ou périodique ?

La demande

  • Quelles sont les spécificités de la clientèle ciblée ?
  • Quelles sont les nécessités de la population ?
  • Qu’est-ce qui attire la clientèle ?
  • Quels sont leurs choix ?
  • Quels sont les retours des clients de l’offre fournie par les rivaux ?
  • Quelle amélioration possible à adopter ? Il est primordial de concevoir et de donner une réponse à toutes ces questions. Elles peuvent vous permettre de pencher la balance de votre côté vis-à-vis de vos futurs concurrents.

L’offre

  • Quels sont les produits visibles sur le secteur ?
  • Qui sont mes adversaires directs ? (dimension de l’entreprise, chiffre d’affaires, placement géographique…)
  • Quelle est la situation de mes principaux rivaux ? (tactique commerciale, gestion de la distribution, cible …)

Les différents types d’étude de marché

Deux grandes méthodes demeurent dans la conception d’une analyse de marché : l’approche quantitative et l’approche qualitative.

L’analyse de marché quantitative

Le fondement de l’analyse de marché quantitative est les statistiques, propre au marché, d’une partie d’activité, d’un secteur. Cette méthodologie se base sur les enquêtes et les sondages proprement dits. Les réponses aux questions sont quantifiées sous forme de pourcentage. Cette dernière permet d’effectuer des tris croisés et différentes analyses sur ces résultats. Les renseignements recueillis seront globaux.

La technique d’analyse de marché permet de quantifier et de mesurer des données statistiques. Il est nécessaire de reconnaître la population étudiée formant l’échantillon. Plusieurs manières d’échantillonnage sont possibles comme les échantillons aléatoires, les échantillons non aléatoires, le questionnaire.

Selon  « INSEE » (Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques) : « En juin 2017, le nombre total de créations d’entreprises tous types d’entreprises confondus augmente de nouveau, plus fortement qu’en mai (+2,9 % après +1,8 %, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables). Les immatriculations de micro-entrepreneurs accélèrent (+4,3 % après +2,3 %) tout comme les créations d’entreprises classiques (+2,0 % après +1,5 %) ».

L’analyse de marché qualitative

L’analyse de marché qualitative est beaucoup plus restreinte que l’analyse quantitative. Elle sera amplement plus approfondie. Le but est de tester un échantillon à partir des données recueillies. On cherchera à en savoir mieux sur le comportement et les besoins de la clientèle. Pour acquérir plus d’information, l’analyse qualitative peut être adoptée avec un examen soigné. Par contre, l’échantillon est léger et de ce fait moins typique qu’une analyse quantitative.

On peut faire l’analyse du marché uniquement par le biais de recherches de documents fournissant des renseignements dans le même horizon d’affaires. Une analyse du marché comporte certains pièges. Il ne faut surtout pas :

  • Négliger la phase d’analyse de la demande sur le marché ciblé,
  • Déterminer exactement la future zone de chalandise,
  • Louper l’analyse de la concurrence,
  • Faire l’impasse sur la normalisation du secteur.

Par contre, l’analyse du marché permet d’identifier exactement les besoins de la clientèle ciblée appartenant à la zone de chalandise visée. De plus, d’aviser sur les principaux acteurs du marché affecté et d’examiner le futur du secteur recherché.

Selon le théoricien Peter DRUCKER : « La théorie économique ne fait aucune place à la technologie ni à l’innovation. Pourtant, la création d’entreprise et l’innovation peuvent profondément et très rapidement bouleverser l’économie »

Outils pour réaliser une étude de marché

Pour la réalisation d’une étude de marché, deux éléments devront être pris en compte :

  • Quel budget voulez-vous attribuer pour réaliser l’analyse de marché ?
  • Désirez-vous contribuer dans la réalisation de l’analyse de marché ?

Quand cela est faisable, le but est de s’investir le plus possible soi-même dans l’accomplissement de l’analyse de marché.

En phase de création d’entreprise, ces approches permettent de faire moins de dépense. Elles permettent aussi de participer à l’analyse du marché futur de l’entreprise.

Le plan financier pour l’évolution de l’entreprise

Le plan financier est toujours indispensable sur n’importe quel projet. Il se présente comme un bilan prévisionnel chiffré qui met en valeur les principes du travail fourni dans un business plan. Il procure une analyse plus profonde sur le bilan, la faculté de dégager des fonds, l’exploitation et l’utilité de financement. Le plan financier est aussi un instrument de gestion essentiel permettant de contrôler l’évolution de l’entreprise.

Structure et contenu du plan financier

Le bilan prévisionnel

Le bilan prévisionnel renseigne sur la partie financière du business plan. Il est présenté sous forme d’un tableau qui reflète l’évolution patrimoniale de l’entreprise. C’est avant tout un bon outil pour le dirigeant d’entreprise en matière de gestion. Il est considéré comme un indicateur qui dévoile la situation réelle de l’entreprise.

Le bilan est composé d’actifs et de passifs dont le total s’équilibre. L’actif est composé d’une part des actifs immobilisés et d’autre part des actifs circulants. Les actifs immobilisés sont des biens que l’entreprise possède pour la continuité de son activité. Il est constitué par les immobilisations incorporelles (notamment des propriétés intellectuelles comme les marques, brevets), les immobilisations corporelles (matériel de construction, outillage) et les immobilisations financières (titre, action). Les actifs circulants concernent les stocks de l’entreprise, les créances de clients et les disponibilités (les avoirs à la banque et en caisse).

Le passif coïncide avec l’estimation de somme assiégé dans l’entreprise pour supporter le financement des actifs. Dans le passif, on trouve les capitaux propres : somme fournie par les associés au capital de l’entreprise. Les dettes de l’entreprise font aussi partie du passif. On distingue les dettes à long terme (recours aux  emprunts comme un moyen de financement) et les dettes à court terme. Ces derniers peuvent être liés aux fournisseurs de biens et de services.

Le compte du résultat prévisionnel

Sous forme d’un tableau, le compte de résultat prévisionnel indique le degré de l’activité économique sur un laps de temps appelé exercice comptable. Il examine l’ensemble des produits et des charges de l’entreprise. L’objectif est de faire ressortir si l’entreprise a acquis des bénéfices ou a subi des pertes. Les montants doivent être renseignés hors taxes.

Le compte de résultat prévisionnel doit comprendre des éléments essentiels comme le chiffre d’affaires prévisionnel, les charges d’exploitation prévisionnelles, les impôts et taxes prévisionnels, les charges financières provisionnelles, et les amortissements prévisionnels.

Pour pouvoir établir un compte de résultat prévisionnel, il serait utile de se propulser dans le futur, de se mettre en situation d’exploitation. Pour commencer, l’étude des charges fixes et instables est nécessaire, à savoir les frais de personnel (salaire), les impôts et taxes, les fournitures d’entretien, les charges financières, les charges imprévues, et les charges d’exploitation. L’étude se poursuit par les produits tels que les produits pour l’exploitation, les produits financiers, et  les produits d’exception.

Ainsi, c’est à partir de ces études que le résultat est connu, c’est-à-dire si l’entreprise réalisera un bénéfice ou une perte.

Le plan de trésorerie prévisionnel

Le plan de trésorerie prévisionnel est un tableau permettant de surveiller l’équilibre financier de l’entreprise et l’amélioration de ses disponibilités. Il a pour objectif essentiel de prévoir des problèmes indéterminés pouvant apparaître sur une courte durée.

Son emploi peut  apporter certains avantages pour un entrepreneur : possibilité pour l’entreprise de supporter les décaissements à venir, estimer l’aptitude d’une entreprise à financer sa croissance et assurer la densité de l’entreprise face aux saisons basses.

Pour construire un plan de trésorerie, il convient de constituer deux parties importantes : l’une est basée sur les encaissements et l’autre concerne les décaissements.

Les étapes de la création d’entreprise et le budget

les étapes de la création d'entreprise - le budget

Pour réussir à créer son entreprise, vous avez besoin de fonds. Voici quelques idées pour  parvenir à obtenir un capital.

Petit à petit, l’oiseau fait son nid

N’attendez pas de gagner le gros lot pour réaliser votre projet. Commencez avec ce que vous avez. En rendant florissant le peu que vous apportez, votre passion s’accroitra d’elle-même. Ce qui vous motivera à aller de l’avant. Comme dit Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook : « Lorsque vous travaillez particulièrement sur quelque chose à laquelle vous tenez et qui vous passionne, vous n’avez pas besoin d’établir un plan d’affaires qui indique comment les choses vont évoluer. »

Les investisseurs financiers

Une fois que vous avez mis sur papier le résultat de votre étude de marché et votre plan financier, tentez de présenter votre business plan à un organisme financier. Cette option vous aidera à débloquer le montant exact dont vous avez besoin, pour démarrer en grande pompe votre activité. Cependant, avant de souscrire à un tel engagement, pesez le pour et le contre du fait de payer une mensualité pendant un certain nombre d’années en contrepartie.

La tontine

Tous les mois, les membres d’un groupement cotisent une somme prédéfinie. Tous les mois, le pactole est attribué à un membre à tour de rôle. Si vous ne le pratiquez pas encore, c’est un bon moyen d’obtenir un fonds, du moins, une partie de ce dont vous avez besoin pour créer votre entreprise. Que cela soit avec vos amis, votre famille, votre entourage ou vos collègues, mettez en place ce système avec des personnes de confiance.

Le crowdfunding

C’est la nouvelle tendance pour récolter de l’argent pour financer un projet. Cette méthode utilise les réseaux sociaux pour véhiculer l’information. Vous devez donc convaincre les internautes de vous octroyer un don d’argent pour vous aider. Cette méthode possède plusieurs avantages dont :

  • Étant sur la toile, votre projet est exposé dans le monde. Utilisez tous les moyens commerciaux à votre disposition. Vous pouvez par exemple présenter une vidéo de votre projet, parler un peu de vous.
  • Vous n’avez pas à rembourser ce que vous récoltez : c’est un don.
  • Il est très probable que vous bénéficierez de conseils des internautes.

Les étapes de la création d’entreprise : les formalités juridiques

les étapes de la création d'entreprise - formalités

Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, quelques règles méritent d’être connues dans le domaine de la création d’entreprise. Concernant la forme juridique ainsi que du siège de l’entreprise, l’entrepreneur a la possibilité de choisir selon son désir. Cependant, si ce dernier opte pour une société, la rédaction d’un statut sera nécessaire pour éclaircir le fonctionnement de la société et pour traiter les relations entre associés. À noter que le statut joue un rôle important aussi bien sur la vie de l’entreprise que sur le rapport entre le dirigeant.

Le statut juridique

Lors de la création de l’entreprise, il est nécessaire de fixer son statut juridique, c’est-à-dire, choisir  le type de structure approprié. Pour tout type d’activité, l’entrepreneur peut toujours opter entre l’entreprise individuelle et la création d’une société (SARL, EURL, SA…). L’entreprise individuelle offre une marge de manœuvre non négligeable, avec la création simplifiée des formalités. Cependant, elle demande d’énormes engagements personnels. La création de sociétés est plus lourde en formalités. Toutefois, elle permet d’assurer vos biens personnels en cas de problème.

Les liaisons entre le chef d’entreprise, l’entreprise et les clients de l’entreprise sont définis  par les statuts. Ces derniers déterminent également le fonctionnement de l’entreprise et la manière dont elle est identifiée par les administrations fiscale et juridique. Il est faisable de commencer avec une petite structure juridique puis de la faire évoluer en fonction de la croissance de l’entreprise.

Les démarches administratives

L’entrepreneur est invité à déclarer son activité et à demander une immatriculation. Pour ce faire, il lui serait utile d’être en contact avec l’administration adéquate pour faciliter sa démarche. Il s’agit en fait des organismes sociaux et des services fiscaux. La meilleure manière d’effectuer cette démarche est d’entrer en relation avec le CFE (Centre de Formalité des Entreprises). C’est un guichet unique qui a pour mission de régulariser les pièces du dossier et les céder aux différents organismes et administrations intéressés par la création de l’entreprise.

Dès que la démarche est accomplie, l’entrepreneur obtient un SIREN. C’est un numéro unique qui lui servira pour ses relations avec les organismes publics et les administrations. Le fondateur devra récupérer un ou plusieurs SIRET délivrés par l’INSEE (Institut National de la Statistiques et des Etudes Economiques). De plus, un code d’activité APE (Activité Principale Exercée) sera donné aussi par l’INSEE. Le CFE se charge de la déclaration et des procédures d’immatriculation au RCS (Registre de Commerce et des sociétés) et d’association à l’Urssaf, à l’Assedic et aux caisses générales de sécurité sociale.

L’entreprise reçoit ensuite ce qu’on appelle un « extrait K-bis » qui est considéré comme une vraie carte d’identité de la société. Il permet aussi de confirmer son existence. L’extrait K-bis est délivré une fois que toute la procédure administrative est effectuée.  Un récépissé de dépôt de dossier sera remis immédiatement pour pouvoir démarrer l’activité.

Régime fiscal

Le choix du régime fiscal se fait au moment de la déclaration d’existence de l’entreprise. Le régime fiscal est différent suivant le type d’entreprise.

  • Le régime de la micro entreprise: vous êtes imposé de façon individuelle au titre de l’impôt sur le revenu,
  • Le régime réel simplifié: l’imposition se base sur les bénéfices de l’entreprise en fonction de leur résultat réel,
  • Le régime réel normal: l’imposition est calculée sur les bénéfices en fonction de leur résultat réel,
  • La déclaration contrôlée: pour les professions libérales.

En conclusion, durant les étapes de la création d’entreprise il est essentiel de demander des conseils pour ne pas se diriger dans des situations inconfortables. Il est plus approprié pour l’entrepreneur d’être accompagné tout au long des phases de la création de l’entreprise. Il peut aussi faire appel à des professionnels et des experts: expert-en finance, avocat ou un site spécialisé dans la création d’entreprise et en conseil. Dans ce cas, il faut faire attention aux apports en investissement financiers pour partir sur des principes fiables sans trop entamer son budget initial.