Dans quel secteur d’activité investir ? Quel type de placement garantit les meilleurs rendements ? Quel placement immobilier offre le meilleur taux de rendement ? Voilà autant de questions que l’on se pose lorsqu’on recherche les meilleurs placements.

Malheureusement, aucune réponse précise ne peut être apportée à ces interrogations puisque cela dépend du profil de l’investisseur et des objectifs. En effet, si vous voulez faire du court terme vous n’opterez pas pour les mêmes types d’investissement. Autrement dit si vous disposez de 1 000 € ou 100 000 € que vous voulez investir, vous ne pencherez pas pour le même produit.

De même, l’un des éléments importants à prendre en compte dans la résolution de cette équation est les objectifs attendus dans cet investissement et ce sera un facteur important et déterminant dans votre choix puisque le type de placement choisi dépendra de ce que vous recherchez, à savoir des avantages fiscaux, moins de risque, un meilleur rendement, etc.

Les types de placements financiers à privilégier selon les risques qui y vont avec

Que vous déteniez 1 000, 10 000 voire 100 000 euros à investir, vous devez au préalable analyser la pertinence d’un tel investissement en vous basant sur l’équilibre entre le rendement et le risque.

On retrouve de façon générale trois sortes d’investisseurs : l’investisseur prudent (qui a une certaine antipathie du risque et qui recherche le secteur le moins risqué), l’investisseur équilibré (qui peut consentir faire une perte pour réaliser d’importants rendements après), l’investisseur dynamique (qui adore prendre des risques). De tout ce qui précède (faible risque au plus élevé), voici donc quelques propositions de placements financiers.

Les livrets, une solution qui cadre avec les plus faibles risques

les meilleurs placements - risques

Pour les débutants, les solutions d’épargnes par des livrets bancaires ou autres sont les plus recommandées pour un baptême dans le monde entrepreneurial. Bien évidemment, les taux de rendement ne sont pas ici très importants sinon faibles (un livret A est à 0,75 %, et le PEL fait à peine 1 %). Par contre avec ce type de placement, le risque est presqu’inexistant et les bénéfices sont en plus exemptés d’impôts, tel est le cas avec le PEL et le livret A pendant les 12 premières années.

Très souvent, de nombreuses banques en lignes émettent des livrets à des taux élevés pouvant atteindre 3 %, ce qui se révèle être intéressant. La durée par contre pour ces offres est très limitée. De même, ces livrets présentent des inconvénients liés surtout au plafond. C’est un type de placement qui offre très peu d’intérêts aux investisseurs qui ont une importante capacité de placement. Ceux-ci sont pour la plupart du temps des investisseurs équilibrés, voire dynamiques, qui sont friands des types de placements à grands risques pour une importante rentabilité.

Le meilleur placement pour un faible risque et un intéressant taux reste et demeure le contrat d’assurance-vie. En dépit du fait qu’il y a une baisse en matière de rendements soit un taux de 2,5 % pour certains organismes et 3 % pour d’autres, ce type d’investissement est le plus prisé des Français. Il permet la réalisation d’importants investissements.

Il faut cependant savoir que le contrat d’assurance-vie est un engagement sur le long terme soit huit ans minimums pour l’atteinte de l’assouplissement fiscal. Avec l’impôt à taux unique ou flat tax initié par le président Macron en 2018, ce type de placement a de fortes chances de perdre en termes d’attractivité surtout en matière de fiscalité.

Plan d’Épargne en Action (PEA) : le baptême d’entrée dans le monde boursier

L’univers boursier communément appelé trade à Wall Street Center, associé à ce qui s’effectue comme transactions financières toutes les heures, fascine par ses possibilités de rendements élevés. Cependant, les risques ici sont très importants surtout grâce à ce qui s’observe en termes de fluctuations sur ce marché et qui refroidit par mal d’investisseurs néophytes qui ne désirent pas prendre d’importants risques dans le choix du type d’investissement.

Ce type d’investissement reste la meilleure option pour entrer dans l’univers boursier. Contrairement à ce qui s’observe dans des actions en direct, cet investissement est géré non pas par l’investisseur lui-même, mais pas une personne tierce. Ce n’est donc pas important d’être soi-même expert dans le domaine boursier avant d’opter pour cette solution. Ce qui est encore plus intéressant avec ce type de placement c’est qu’il est possible de faire son entrée avec seulement une cagnotte de 1 000 euros.

Il est par contre plafonné à 150 000 euros par contribuable, ce qui offre d’importantes marges de manœuvre. La fiscalité est un peu clémente avec ce type de placement, car au bout de 5 ans de détention, les bénéfices (sous la forme de dividende ou de plus-values) sont exemptés d’impôt sur le revenu.

Il faut aussi noter qu’un investisseur peut choisir le PEA comme compte titre dans lequel il dépose des avoirs qu’il investira pour en tirer des bénéfices plus tard sous la forme de réductions sur les plus-values sans l’assistance d’une tierce personne.

Le placement dans les OPCVM (actions en direct)

Placer ses avoirs en actions peut s’avérer être une meilleure solution pour faire fructifier son épargne. Il est souvent conseillé de faire son entrée en bourse avec une enveloppe de 10 000 euros au moins afin de profiter pleinement de son investissement. Cependant, au-delà de la disponibilité en liquidité, il est important d’évaluer les risques (parfois très élevés, ce qui est proportionnel aux rendements) et de savoir ce dans quoi on embarque.

Il existe plusieurs options possibles pour un investisseur qui désire s’aventurer sur ce type de placement. Ce dernier a la possibilité de choisir une entrée en « actions en direct » et disposer d’un portefeuille boursier en optant pour la diversification dans ses choix. Il faut noter qu’un investissement en actions en direct prend énormément de temps et peut devenir trop couteux pour les petits portefeuilles. Avec ce type de placement, il faut nécessairement avoir une parfaite maitrise du milieu boursier.

Une autre option encore plus avantageuse et convenable à des investisseurs qui n’aiment pas prendre trop de risque est la gestion de fonds par l’entremise de l’Organisme de Placement Collectif en Valeurs Mobiliers (OPCVM). Ce type de place peut avoir la forme d’une Société d’Investissement à Capital Variable (SICAV) ou celle d’un Fonds Commun de Placement (FDC), et ce, en fonction du support d’investissement, du secteur d’activité ou du profil.

Ces deux formes d’investissement offrent une possibilité de diversification de l’investissement. Elles vous donnent la possibilité même avec une enveloppe de 1 000 euros de faire des placements dans une centaine d’entreprises sans pour autant vous soucier de la gestion. Elles vous permettent également de profiter de l’expertise des professionnels qui se chargeront de diversifier les risques. Par contre, il est toujours conseillé d’opter pour les fonds les mieux classés.

Récemment, les fonds indiciels cotés ont connu une certaine ascension. On parle ici des trackers puisqu’ils fonctionnent sur une base de reproduction. Ces trackers font une reproduction des performances des grands indices boursiers ce qui leur permet d’être cotés tout au long de la journée, ce qui est tout l’opposé des FCP et SICAV. Ces fonds indiciels cotés offrent un certain nombre d’avantages.

Premièrement, les fonds de transactions sont très bas comparativement aux actions en direct et vous n’aurez pas à vous soucier de la gestion. Deuxièmement, la plupart des trackers sont soumis au Plan d’Épargne en Action (PEA) ou à une Assurance-vie. Cependant, leurs performances sont incertaines et sont liées à l’évolution du marché, de l’indice, du secteur ainsi que du temps. Ce n’est donc pas aussi simple que ça…

Sur le long terme, les actions offrent les meilleurs rendements. Cependant, le risque qui va avec est tout aussi important en raison des fluctuations des marchés boursiers. Si vous ne jouissez pas d’un profil d’investisseur dynamique ou équilibré, il ne faut pas que vous vous aventuriez à placer plus de 20 % de votre épargne en actions.

Mais il existe d’autres solutions plus adéquates pour les investisseurs qui ne nourrissent pas l’ambition de placer leurs actifs financiers sur le marché boursier réputé avec un taux de rendement un peu faible ou dans la bourse sous forme d’actions. Le secteur immobilier est aussi un bon secteur dans lequel il est conseillé de placer ses avoirs, qui offrent d’importants avantages et qui s’adaptent à presque tous les profils.

Le placement immobilier et ses multiples possibilités

Ce n’est point un secret, mais l’immobilier a toujours occupé une place de choix dans le patrimoine des Français. C’est justement la raison pour laquelle les investissements dans la « Pierre-papier » restent les plus recherchés. En France, l’acquisition d’une résidence se place en première position en ce qui concerne l’investissement dans le secteur immobilier. Ce type d’investissement n’est par contre pas à la portée de toutes les bourses. Il existe cependant de nombreuses autres options annexes qui dépendent de l’objectif, de la durée ainsi que la disponibilité financière.

Investissement immobilier pour se faire un complément de revenu ou augmenter le patrimoine

les meilleurs placements - livret

En fonction de la disponibilité en termes de liquidité, la majorité des investisseurs choisissent d’investir en immobilier pour acquérir leur résidence principale. Il s’agit là de la priorité de chaque Français puisque ce type d’investissement rassure en matière de démarche. De même, cet investissement permet d’avoir un patrimoine et par ricochet permet de sécuriser son avenir et celui des descendants.

En dehors de l’aspect sécurité que ce type d’investissement procure, il y a également l’aspect fiscalité qui est le plus avantageux. En effet, il importe de savoir qu’en cas de revente, cette résidence principale est entièrement exemptée de toutes taxes et de prélèvements sociaux sur les plus-values. Par contre, l’achat d’une résidence principale demande un minimum d’apport afin que l’opération ne pèse pas trop sur l’acquéreur, permettant que le bien ait une excellente plus-value au fil du temps.

Pour les détenteurs d’un titre de propriété, investir dans l’immobilier peut permettre d’obtenir un complément de revenu. Pour ce faire, ces derniers peuvent opter pour la location du bien afin d’espérer un retour de 3-5 % brut annuel, et ceci en tenant compte du marché immobilier de la ville, de la zone d’implantation du bien ainsi que du prix d’achat du bien. Par contre, les revenus perçus seront imposables.

Toujours dans cette optique de complément de revenu, il y a aussi l’option parking. Ce type d’investissement convient parfaitement aux petites entreprises et est en même temps une bonne solution pour diversifier son patrimoine. Avec ce type de placement, le taux de rendement dans les grandes villes provinciales varie entre 6 et 8 % brut annuel.

Investissement immobilier pour une défiscalisation

Plusieurs dispositifs ont été mis en place par les gouvernants dans le but d’inciter les investisseurs français à s’intéresser davantage à l’investissement immobilier. L’avantage fiscal reste l’une des raisons qui poussent les investisseurs à faire le choix d’un tel placement. Nombreuses sont ces lois votées pour favoriser son essor parmi lesquelles nous avons la loi PINEL qui s’est terminée le 31 décembre 2017 et qui prend en compte les achats neufs, ainsi que la loi MALRAUX permet de profiter des avantages fiscaux sur l’ancien immeuble rénové, et ce, dans certaines conditions.

Les avantages d’un tel investissement ne sont pas totalement assurés. Comme c’est le cas d’un investissement locatif, l’accès aux avantages dépend en premier lieu de la ville d’implantation ainsi que du rapport entre le prix d’achat et le loyer. Il faut noter que le rendement dépend en fait du plafonnement des loyers inscrit dans la loi PINEL. Cependant, le taux de rendement varie entre 2 et 4 % brut annuel.

Investissement immobilier dans un but de rendements

Ce qui est gênant en matière de placement immobilier à but locatif est la gestion qui y va avec. Cette gestion concerne la recherche du bien dans la plupart du temps dans une ville différente de la résidence principale, le louer, la gestion des papiers et des loyers ; une gestion qui se fait très souvent à distance.

Avec pratiquement les mêmes rendements annuels à savoir 5 %, les SCPI (Sociétés Civiles de Placements Immobiliers) restent la meilleure option en matière de placement dans le secteur immobilier et ne nécessitent pas en plus son implication dans la gestion. Il y a trois sortes de SCPI : de logements, de commerces et de bureaux. Avec les SCPI, l’investisseur achète des parts auprès de la société et devient ainsi propriétaire d’un des immeubles dont la SCPI a la gestion.

Ce dernier ne pourra en aucun cas être gestionnaire. Ce type de placement se fait généralement sur le long terme et pour ce faire il est recommandé d’accorder une attention particulière à la liquidité offerte pendant la revente des parts.

Pour un investisseur en quête de solution d’investissement offrant d’importants rendements, ce dernier peut se pencher du côté du crowdfunding immobilier qui est en train de bien se développer. Le crowdfunding consiste à financer des programmes de promotions immobilières en souscrivant à des titres financiers qui sont très souvent des obligations. Le capital de départ varie entre 500 € et 2 000 € en fonction des plateformes.

Pour finir, les intérêts de crowdfunding immobilier sont mis dans la catégorie des revenus mobiliers contrairement au placement immobilier locatif et à l’investissement dans les SCPI qui sont quant à eux considérés comme des revenus immobiliers. Ces revenus du crowdfunding sont soumis jusqu’à ce jour à l’impôt sur le revenu et dépendent par conséquent de la tranche d’imposition sur laquelle il est rajouté des prélèvements sociaux de l’ordre de 15 %.

Ainsi, en fonction du profil, des aversions de l’investisseur au risque et de ses objectifs (obtention de meilleur rendement, acquisition d’un patrimoine, recherche de meilleurs profits ou la défiscalisation), le secteur immobilier reste le meilleur choix à faire au vu de nombreux avantages qu’il offre.

Les meilleurs placements sont donc majoritairement subjectifs, puisqu’ils dépendent de ce que vous recherchez, long terme ou court terme, de ce que vous êtes prêt à investir ainsi bien sûr que de votre profil, à savoir si vous êtes prêt à faire des investissements plus ou moins risqués.